L’Équateur, un pays façonné par la Nature et les éléments de la Pachamama

 

Entre l’Amazonie profonde, proche, les différentes régions andines, la côte pacifique et les Galápagos, il est essentiel lors d’un périple en Équateur de se donner le temps pour tenter d’appréhender de telles diversités ethniques, climatiques et végétales. Elles sont intimement liées aux écosystèmes façonnant les traditions et modes de vie des populations locales dans les cinq mondes de petit pays d’Amérique du Sud pourtant relativement méconnu, mais qui a tant à offrir pour peu que l’on s’en donne la peine et l’ouverture. 

 

Tant de différences existent entre un kichwa de Sarayaku en Amazonie profonde sur le fleuve Bobonaza dans le Pastaza, un éleveur de llamas karanki à San Clemente au Nord sur les flancs du volcan Imbabura, un peintre muraliste urbain trendy de Guapulo à Quito, un cultivateur de quinoa Puruhá du Colta près du Chimborazo, un producteur de bananes à Puerto Bolivar au Sud ou un pêcheur de Salango sur la côte Manabi. 

 

Certes, les déplacements et temps de route peuvent paraître courts sur une carte et « à vol de condor ». Pourtant la géologie équatorienne impose ses dénivelés, montées, descentes, courbes tunnels, passages de cols qui « ralentissent » naturellement la progression.  La cordillère des Andes coupe littéralement le pays entre le bassin amazonien à l’Est et la Côte Pacifique à l’Ouest. Cette dorsale minérale, communément appelée Avenue des Volcans, traverse le pays du Nord au Sud et le structure tant géographiquement, qu’ethniquement et culturellement, générant autant de nuances, spécificités et d’identités bien marquées. 

 

Au voyageur de partir à leur rencontre, de chercher à les découvrir en choisissant une approche sélective et ainsi trouver son propre rythme de voyage pour s’immerger, lâcher prise et ressentir progressivement une partie de l’âme d’un pays si petit mais dense. 

 

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Les engagements conscients et concrets de Terra Ecuador

 

Au lieu de survoler l’Équateur, mieux vaut donc contempler les paysages et rencontrer les populations locales. Nos contributions sont encore trop modestes mais nous permettent toutefois de poser nos jalons sincères et concrets.

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• Promouvoir plus et mieux de Slow Travel. Réduire le nombre d’étapes, rallonger la durée des séjours. S’engager à ralentir le voyage par notre discours commercial et les circuits que nous mettons en avant. Par exemple séjourner au minimum deux nuits à chaque étape. Ne pas refaire ses valises chaque matin, avoir le temps de mieux ressentir un lieu ou un village. Pour les séjours en Amazonie nous recommandons de séjourner 4 nuits voire 5 nuits dans les écolodges. Idem pour les séjours minimums aux Galapagos passés de 5 à 6 jours. Cela porte ses fruits petit à petit : les voyageurs le comprenant bien, profitant mieux et le valorisant.

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• Limiter les vols intérieurs domestiques le plus possible. Décarboner, pas de vols inutiles.  Une gageure quand on sait que les Galapagos ne sont accessibles qu’en avion et constituent l’une des destinations les prisées. Cruel dilemme pour découvrir l’archipel de Darwin certes, mais dans les meilleures conditions.

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• S’engager sur des formats de voyages durables, plus immersifs et localisés, thématisés. 

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• Encourager les mises en relations authentiques et sincères en permettant aux voyageurs de créer leurs liens. Promouvoir les immersions communautaires sur place, dormir chez l’habitant, participer à des travaux collectifs (mingas) et/ou des projets de reforestation, recycler les déchets, rencontrer des écoliers et des personnages emblématiques (militants écologistes, anthropologue, scientifiques) pour disposer d’angle et d’accroches différents et mieux saisir les réalités équatoriennes. 

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• Favoriser l’accessibilité et donner les clés de compréhension. Travailler sur le long terme avec des guides locaux compétents, experts, engagés et emblématiques de leurs régions. Former nos fournisseurs aux bonnes pratiques du tourisme durable et personnalisé. Nous mettre en capacité d’être utile et concret auprès des populations et nos fournisseurs locaux

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• S’engager à titre personnel, faire et démontrer par l’exemplarité. Chaque colibri apporte sa goutte d’eau. Chaque membre de l’équipe a ses sensibilités et centres d’intérêts pour s’engager à sa façon (bénévolat, collecte, parrainage, entreprenariat, etc.).

 

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Vers tourisme plus conscient et apprenant

 

Ces expériences et « produits » existent déjà.  Montées par les locaux dynamiques (passionnés, coopératives de femmes, projets associatifs) elles sont qualitatives et authentiques. Qualitatif ne signifie pas cher, exclusif ou luxueux mais sincère, vrai et conscient. Imaginez donc les transitions entre un réveil dans un lodge Amazonien, un déjeuner d’une truite sauvage de moyenne montagne à Baeza et finir par la visite nocturne d’un couvent dominicain au cœur du centre historique UNESCO de Quito dans la même journée ! C’est possible et facile en Équateur.  

Pour autant, au-delà de l’effet waouh, nous considérons que toutes ces nuances sont également riches d’apprentissage et méritent largement d’y consacrer quelques heures ou jours supplémentaires. Garder du temps pour de petites expériences, très locales qui, mises bout à bout et sur l’ensemble du séjour, permettront de mieux saisir la richesse de l’Equateur.

 

Le pays ne disposant que de très peu de ruines ou des vestiges archéologiques pré-incas ou incas, c’est par la culture et les pratiques du quotidien des Équatoriens que l’on parvient à ressentir et observer ces héritages millénaires, métissés au fil du temps. Par la langue espagnole teintée de mots kichwa, par la cuisine (la guagua de pan en novembre, la fanesca en avril, l’éternel cevichocho) l’indiosincresia religieuse (Fêtes de morts, solstices et équinoxes, Semaine Sainte, Carnaval), tous ces héritages sont riches et ancrés aux traditions populaires avec un syncrétisme riche, subtil et omniprésent.

 

La destination permet également une vraie entrée en relation avec les locaux, voire de lancer ses propres projets au cœur même du projet de voyage. Certains voyageurs venant séjourner dans une communauté demandent l’âge et besoins des enfants de leur famille d’accueil, afin d’envoyer des photos en amont, créer leur intimité puis préparer des cadeaux et rapporter du matériel scolaire pour l’école du village. Ils resteront proches et connectés de longues années, en tant que familles, pas en tant que voyageur.

D’autres préfèrent assister à des cours de cuisine, participer à des activités de reforestation ou simplement profiter du tourisme rural à la ferme. Il y a toute la place pour la créativité et le cas par cas. Dans les Andes comme en Amazonie, le voyage débute avant même de partir et perdure au-delà, car il permet d’apprendre, de donner et de recevoir sans contrepartie purement économique. 

 

De nombreux voyageurs repartent ainsi charmés par les merveilles naturelles indéniables de l’Équateur, mais souhaitent aussitôt y revenir pour compléter et donner plus d’emphase à la dimension humaine et culturelle. Pourquoi ne pas prendre ce parti-pris dès le départ ?

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Bienvenue dans un Équateur subtil et envoûtant. Pays d’une grande biodiversité naturelle mais recelant également une richesse humaine et culturelle propice à une exploration intense, pour peu que l’on se donne vraiment le temps et la volonté d’en découvrir les nuances et multiples facettes.